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L'enfer du Paradis
Anael
Ange déchu
Anael
Une naissance, un souffle, un courant d'air, une plume, du blanc immaculé qui brûle les yeux... Se fut ces premières sensations, elle aurait cru que naître aurait été plus difficile, peut-être plus douloureux et qu'il lui aurait fallu apprendre, apprendre à se mouvoir, marché, parler, volé, mais non elle savait déjà tout ça, comme une évidence. Sa nudité ne la dérangeait pas, celle des autres non plus. Ici tout semblait simple, on nous apporte des missions, des noms de nouveaux né humain, on les guides, les protèges tout en leurs laissant leur libre arbitre et sans les rencontrer. Le travail semble complexe mais en réalité il est très simple. Elle n'a pas vu la guerre des cieux, la seuls violence qu'elle connaisse est celle des humains. Elle ne comprends pas pourquoi une même race s'entre tue alors que les démons tentes de détruire leur monde, comme s'ils ne faisaient pas déjà assez de mal comme ça.

Elle ne comprend décidément pas ce monde d'en dessous, mais pourtant il l'interpelle. Elle fait donc son travail comme tout les autres, tel un automate formater pour ça, aider de Gabriel elle avance doucement dans la hiérarchie des célestes. Elle sait que jamais elle ne deviendra un de ces splendides Archanges, mais peut lui importait, elle se complaisait dans son était d'ange.

Les humains dépeignaient les créatures de leurs race comme des être majestueux, capable d'une empathie sans égale, sur ce point Anaël ne saisissait pas non plus toute la nuance, l'empathie? S'il y a bien une chose que les célestes ne connaissaient pas, c'était bien ça, ils n'éprouvaient rien, ni joie, ni douleur, ni colère et encore moins de haine, seul existait pour eux les lois créé par les dieux. Quiconque enfreignait ces lois se trouvaient punit et les derniers à avoir fait preuve d'autant de stupidité se retrouvèrent déchu et connu du monde entier. Ils servaient d'exemple pour ceux de leurs races. Les années, les siècles, les décennies passèrent sans grand changement au sein du royaume céleste, et sur terre, même si la technologie évoluait les humains restais les même être incompréhensif et égoïste pourtant capable de majestueux élan de courage et de bravoure. Au fil des années Anaël devint une figure incontournable parmi les anges, pour la félicitée, en 1855, on lui donna alors la mission la plus importante de toute, celle de protéger la potentielle qui deviendra l'élu quant se sera son tour. Elle en fut honoré et ces compères la félicitèrent tous tour à tour. La tache ne fut pas aussi facile que pour ces autres protégés, plus mouvementé, mais ça lui plaisait.

Puis un jour de 1868, la jeune fille, Arcalia, âgée de 13 ans fut enfin activée et le destin d'Anaël se mit en marche, on lui supprima tout ces autres protégé et lui ordonna de se focaliser sur cette dernière, sur la tueuse.
Dim 16 Oct - 14:49
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Morpheus
Démon
Morpheus
14 juillet 1789

Elle lui tirait sur le bras, il n’aimait pas ça. Il essaya de retira son bras de la main ferme et peu délicate, mais cela ne fit que renforcer son emprise. Au loin, des bruits d’une foule furieuse leur parvenait, une couleur orangée, une odeur désagréable parvint jusqu’à son nez trop rond. Après plusieurs minutes d’un pas rapide à passer de ruelle en ruelle en évitant la populace agitée, elle s’arrêta nette devant une petite porte de service. Il faillit se cogner contre ses jambes, embrassant finalement le tissu de sa robe. Elle frappa plusieurs fois doucement, respectueusement.

« Qu’est-ce qu’il fait ici lui ? » aboya aussitôt un démon vert au visage pas commode. Cela n’intimida pas le petit garçon qui le fixa de ses yeux jaunes, stoïque. Sa mère s’en apercevant, lui appuya légèrement sur la tête, l’obligeant à l’incliner légèrement, mais suffisamment pour éviter toute effronterie.

« Pardonnez-moi Lupus, mais je ne pouvais pas le laisser seul. Il attendra dans un coin. »

L’homme grommela quelques mots, mais les laissa passer. Sa mère connaissait bien les dédales des couloirs de service, il du trotter de ses petites jambes pour parvenir à la suivre. Enfin ils arrivèrent devant une porte, et sa mère s’arrêta pour s’accroupir légèrement.

« Tu dois me promettre de ne pas bouger d’ici d’accord ? »

Le petit démon hocha sa lourde tête à la peau grisâtre. Sans attendre, sa mère le quitta, l’enfant resta dans le couloir. Après avoir tourné en rond pendant une quinzaine de minutes, il ne résista plus à l’envie d’en découvrir plus et finit par ouvrir la porte discrètement. Il se retrouva dans un grand hall largement éclairée, aux riches décorations qu’il n’avait vu que rarement par les fenêtres éclairées de certaines grandes maisons de Paris.

Toujours aussi curieux, Morpheus continua sa visite, rapidement à son aise dans ce décor somptueux. Il enviait cet univers, et la même question lui revenait sans cesse en tête : pourquoi son père, sa mère et lui vivaient dans un taudis à l’abri des regards, ne pouvant se déplacer que la nuit, alors que d’autres vivaient dans des endroits comme celui ? Malgré sa promesse il continua à visiter les lieux, trop capté par toutes ces lumières et ces dorures.

« Bonjour, qui es-tu et que fais-tu chez moi ? » Il fut tiré de sa visite par la voix à la fois chaleureuse mais dure d’une femme. Elle avait l’apparence d’une humaine, mais c’était un démon, il pouvait le reconnaître, le sentir.

Il n’eut pas le temps de lui répondre, tout se précipita. Une fenêtre à proximité se brisa soudain, et une torche enflammée, lancée de l’extérieur, s’apprêtait à tomber sur la propriétaire des lieux. Sans plus réfléchir, Morpheus esquissa un très léger geste de la tête, et l’objet bifurqua d’un coup pour retomber lourdement au sol un peu plus loin. L’agitation avait alerté les autres occupants de la maison, bientôt une dizaine de personnes les rejoignirent. Et sans trop savoir comment, sa mère se retrouva à nouveau à ses côtés, saisit sa main pour l’entraîner au milieu de la cohue.

Le calme revint une bonne quinzaine de minutes plus tard, alors qu’ils avaient quitté la maison et traverser à nouveau, en courant cette fois, plusieurs ruelles. Il reconnu enfin la porte de chez eux, et se tranquillisa. Une fois à l’intérieur, sa mère raconta les évènements.

« Tu as fait ce que tu devais faire Morpheus »

Après ces simples mots énoncés sur un ton de fierté peu habituel chez le démon, son père quitta à son tour la maison.
Lun 24 Oct - 13:17
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Anael
Ange déchu
Anael
1873 - Grèce

Après plusieurs années de protection le danger se rapprochait de plus en plus de l'élu. Les célestes eux même commençaient à douté sincèrement des capacités de son observateur à la protéger. Après plusieurs jours de débats une solution fut signé, une solution inédite, jamais encore arrivé à ce jour, ils prirent la décision d'envoyer Anaël dans le monde des humains pour suivre et protéger la jeune femme.
Arcalia n'avait alors que vingt ans mais sa vie était déjà bien remplit, trop remplit pour une fille de son âge. Ils laissèrent alors à Anaël tout ces pouvoirs céleste et l'envoyèrent sur terre.
Le contacte entre les deux jeunes femme se fit rapidement et tout simplement, l'observateur voyait d'un mauvais œil cette nouvelle connaissance et malgré toute les recherches faite il ne trouva rien sur elle. Pour le conseil, l'amitié ne rimait pas avec les devoirs des tueuses, pour les célestes non plus d'ailleurs mais ils n'avaient pas le choix, le danger était trop grand, trop présent et la future élu pas encore trouvé. Au fil des mois, Anaël appris à comprendre se monde, quelques sentiments inconnu vinrent à elle, elle s'amusait, pour la première fois de toute sa vie, elle éprouvait du plaisirs, mais également de la tristesse, de l'envie, tout ces sentiments inconnu en haut.

Puis un jour elle rencontra l'ami d'un des amis d'enfance de la tueuse, un certain Morpheus, un très bel homme, très charmeur, galant, courtois, il semblait arrivé tout droit d'une autre époque, d'un autre univers. Le gentlemen par excellence. Il se présenta comme un chasseur de vampire, lui aussi luttait contre les créatures de l'ombre, c'est ainsi qu'il rejoins tout simplement les rangs de la tueuse. Première tueuse de l’existence qui avait des amis, du soutient. Les chasses étaient plaisante, Anaël se sentait vivre, vibré, et dès que le beau brun au yeux de jais posait ces mains sur elle, tout son corps chauffait et son cœur semblait vouloir quitter sa poitrine. Déjà qu'il était étrange pour elle de le sentir battre en temps normal, mais quant il s’emballait ça semblait si irréelle. Ils aimaient les même chose, la grande musique, les art de l'époque, la danse... Anaël ressentait des choses pour cet homme, mais jamais elle n'avait connu tel sentiment, si puissant, si terrorisant et si plaisant en même temps.
Mais que faire??? Et surtout qu'est ce que c'était.

Les mois passèrent et la relation entre l'ange et l'homme s’intensifiât, ils se rapprochèrent quant durent lors d'une nuit, elle vit les plus belle étoiles que le monde n'est créé. Chez les humains ils appelaient ça le septième ciel. Elle passa la plus belle nuit de toute sa vie, et les plus belles années aussi. Malgré les morts qui les entouraient durent les combat, Anaël vivait un rêve éveillé, elle souhaitait que tout cela ne s'arrête jamais, que son bonheur travers le monde et les univers aux complet. Elle dansait nue sous la lune ronde, elle passait du temps dans l'eau glacé des rivières à contemplé le ciel et à chanter. Criant sa passion au monde entier.
Mer 26 Oct - 22:34
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Morpheus
Démon
Morpheus
Athènes – 1873

Le monde avait changé ; il n’était plus aussi favorable à l’aristocratie. Un siècle plus tôt, et la Révolution bouleversant tout sur son passage, sa maîtresse avait dû s’adapter. Il y avait eu des déménagements, des mises à l’abri, mais jamais la responsable de la mafia française n’avait laissé se perdre son pouvoir. Et rapidement, Morpheus s’était retrouvé à ses côtés. Formé par son père aux meurtres et aux tortures les plus violents, elle l’avait repéré, lui avait donné quelques missions difficiles pour s’assurer de sa valeur, puis lui avait demandé de rester à ses côtés. Mais Marie De Luynes, tel qu’elle se faisait appeler, n’était pas du genre à se cacher, et son homme de main devait pouvoir paraître en société. Elle lui accorda alors une potion lui permettant de se transformer en humain, Raphael Desroches était né. Le démon disparaissait alors pour faire place à un séduisant jeune homme d’une quarantaine d’année.

Ce n’est que quelques mois plus tard que Marie De Luynes envoya Morpheus à Athènes avec comme ordre de se rapprocher de la tueuse et de la faire disparaître. Avec différents autres chefs de la mafia européenne, ils s’étaient retrouvé un peu plus tôt et fait un constat : la tueuse massacrait trop des leurs, il était temps de la supprimer ! Alors Marie De Luynes proposa d’envoyer un de ses hommes pour cette mission délicate, et Morpheus semblait tout indiqué.

Mais l’homme n’était pas pressé ; il devait d’abord apprendre à connaître sa future victime… et puis profiter de son nouveau corps. Il se fit passé par un ami d’ami et entra dans le cercle proche de cette Arcalia. Il devait bien reconnaître que la tueuse était un adversaire à sa mesure, sa force, son agilité la rendait puissante. Mais il savait qu’il en viendrait à bout, observant nuit de combats après nuit de combats sa façon de se battre, ses points faibles.

Et cela lui laissait tout le temps de s’amuser, surtout avec cette fille aux cheveux clairs. Il comprit rapidement qu’il lui plaisait, il en jouait, prolongeant les chasses pour qu’ils se retrouvent seulement tous les deux, ou en lui proposant de la retrouver seule, prétextant des ballades ou autre… Pour lui, elle n’était pas si différente de toutes ces femmes sur lesquels il aimait instaurer un rapport de dépendance. Il s’amusait de leurs attentes, de leurs envies…

Mais il fut temps de venir au bout de sa mission et de retourner à Paris. Alors il profita d’un soir pour retrouver la tueuse qui patrouillait seule dans les ruines du Parthénon. Elle ne se méfia pas, et l’accueillit avec un sourire. Mais celui-ci disparut rapidement lorsqu’il attaqua, et la blessa suffisamment pour qu’elle ne soit plus en mesure de se défendre. Alors il prit son temps pour parvenir jusqu’à son dernier souffle. Le visage fermé malgré le plaisir qu’il y prenait, il voulait l’entendre gémir alors qu’il s’amusait avec la pointe de sa lame sur son corps finalement si fragile. Ses cris de douleur se firent de plus en plus inaudibles, résonnant à peine dans la nuit noire. Enfin, alors qu’il fut certain que plus rien ne pourrait la sauver, il la laissa là, seule, respirant à peine.

La nuit n’était pas finie. Après s’être lavé et changé ses vêtements tâchés de sang, il rejoignit la demeure d’Anaël malgré l’heure tardive. Sans difficulté, il entra par surprise dans sa chambre. Elle ne le repoussa pas, il pouvait deviner à travers ses gestes mal assurés son inexpérience, et cela ne rendait les choses que plus amusantes. Il voulait que le lendemain, lorsqu’elle apprendrait la mort de son amie, elle comprendrait qu’elle était là, à savourer un plaisir égoïste tandis qu’Arcalia serait en train d’agoniser.

Mais tout ne se passa pas comme il l’avait anticipé. Lorsqu’il croisa ses yeux à demi-clos chargés de jouissance, qu’il sentit sous lui son corps frissonnant, quelque chose le saisit. Il sentit son coeur battre plus fort, retentir presque douloureusement dans sa poitrine. Et puis il ne parvenait plus à penser, il n’avait qu’une envie, la posséder encore et encore, sentir sa peau contre la sienne. Ses mouvements en elle s’accélérèrent au rythme du plaisir qu’il découvrait et qui l’envahissait. Alors que doucement, il retrouvait sa place à côté d’elle, il caressa son visage apaisé, encore rosé par le plaisir. Il ne comprenait pas ce qui se passait en lui, bien trop de choses le parcourait, embrouillait son esprit. Etait-ce donc ça les sentiments dont les humains, ou même la plupart des démons parlaient ?

Il ne pouvait pas rester plus longtemps. Il attendit qu’elle s’endorme, caressant encore son corps nu avant de partir. Il récupéra ses affaires et prit le premier train en direction de Paris.
Mar 1 Nov - 10:11
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Anael
Ange déchu
Anael
1874, après une année de bonheur quasi-parfait la roue tournât à 360 degrés pour Anaël. En un an elle avait découvert les joies illimité de l'humanité, l'excitation des combats, l'amitié sincèrement, un amour passionné, parfaits, tout était génial pour la belle albinos, elle en oubliait presque son devoir de protectrice. Une nuit d'août son bonheur atteint son apogée, après plus de six mois de relation, le beau Morpheus s'était enfin glisser sous ces draps et la nuit qu'elle passa fut tout simplement magique, avant un retour à la réalité des plus frappante. Au matin alors que la belle dormait encore d'un sommeil d'anges un vint frapper à la porte de sa chambre de bonne. Elle se réveilla, seule dans son grand lit froid, et comme un automate qui n'a pas assez dormit elle allât ouvrir la porte. Devant elle se tenait un homme grisonnant, d'une bonne cinquantaine d'années bien entamé, l'homme semblait au bout du rouleau, quelques blessures parsemaient son visage rider et un de ces bras ne semblait pas monter comme il faut. L'observateur s'effondra dans les bras de l'ange qui ne comprit pas tout de suite ce qu'il venait de se passer. Après avoir trainer Godfrey sur son lit, elle lui apporta un verre d'eau. Puis après quelques force reprises, l'homme s'assit plus confortablement sur le lit et prit la parole péniblement.

- Arcalia... Il la tuée... C'est un traitre... Un sadique, un monstre.

Le ton du vieil observateur c'était fait plus dur, colérique. Anaël fixât l'homme sans trop réalisé ce qu'il venait de lui raconter.

- Comment va Arcalia? Elle n'a rien?

L'observateur prit la jeune femme par les épaules, non sans une douleur puissante dans son épaule défaite et il regarda l'albinos dans le blanc des yeux.

- Non elle ne va pas bien, elle est morte Anaël... Morpheus l'a tué. C'est un démon pas un humain, il t'a manipulée, il nous a tous manipulé .

Anaël tombât au sol, elle se recroquevillât sur elle même, balançant son corps d'avant en arrière comme pour chasser ce cauchemar. Elle était passer du paradis à l'enfer en quelques secondes. L'homme qu'elle aimait, celui à qui elle avait donné son corps l'avait trahit et manipulé.

Ces derniers évènement fit sombré Anaël dans la folie. Elle trainât alors de bar en bar, de squat en squat, cherchant et trouvant de quoi perdre pieds, sombrant dans les drogues dure et l'alcool. Vendant son corps pour se payer ces doses. Sa signature avait tellement changer que ces propres supérieur ne la retrouvait pas dans ce monde, les substances illicites qui imprégnait son corps l’empêchaient d'utiliser ces pouvoirs et donc de se faire repérer par les célestes. Après quelques mois de débauches et de dépression profonde, elle dut utiliser ces dons pour survivre à une attaque de vampires, juste après cet évènement elle fut rappeler de force par les siens. Arriver au Paradis elle ne reconnaissait plus rien, ça ne ressemblait pas à ces souvenir, c'était si froid, si pesant qu'elle crut en mourir. Tout ces semblables étaient là, les gradés, ils la regardaient comme s'ils ne l'avaient jamais vu, comme s'ils la jugeaient.

Et c'est exactement ce qu'il se passait, il passèrent devant ces yeux toutes les images de sa vie passer sur terre, ces relations avec Morpheus et sa débauche. Il jugèrent que c'était de sa faute si la tueuse était morte, et le jugement fut sans appel.

- Anaël, Ange du premier ordres, le conseil a prit la décision de vous bannir des terres sacret. Dès aujourd'hui vous devenez un ange déchu et ne pourrez plus retrouver votre sainteté.

Après ces mots un flache puissant frappa Anaël et elle chuta, durant son interminable descente elle sentit une douleur fulgurante parcourir son dos. Ces ailes brulaient au fur et à mesure qu'elle descendait, puis le choque de l'atterrissage. Une violence inimaginable, elle eue l'impression que tout ces os avaient exploser. Elle se releva alors avec difficulté au milieu d'un marais de la Louisiane, elle était nue, et avait froid, elle déambula dans le plus simple apparat dans un lieu qu'elle ne connaissait pas.
Mer 2 Nov - 20:43
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Morpheus
Démon
Morpheus
Paris – 1873

Plus de trois mois qu’il était de retour dans la capitale française… trois mois pendant lesquels Morpheus avait cherché à comprendre, à ressentir à nouveau ces sensations, ces sentiments lors de cette nuit très particulière qu’il avait partagé avec Anaël. En dépit des jours qu’il passait, les souvenirs restaient toujours aussi présents, son odeur, sa fragilité… son propre cœur qui s’était emballé. Il avait accumulé les conquêtes, cela n’avait rien de compliqué, mais ni les blondes, ni les brunes, ni une plus jeune, une plus âgée, aucune de ces femmes ne lui apportait quoi que ce soit. De colère et de dépit, il se montrait de plus en plus violent avec elles, mais cela ne changeait rien à ce nouveau vide qu’il découvrait en lui.

Le démon se décida, et inventa un prétexte pour obtenir l’autorisation de sa maîtresse de pouvoir repartir à Athènes. Celle-ci avait vu un changement chez son homme de main ces dernières semaines, elle accepta. Très rapidement, il regagna la capitale grecque. Mais Anaël avait disparu. Pendant plus de 15 jours, il ratissa toutes les rues de la ville, et rapidement fut orienté vers les bars. Il découvrit alors un autre visage d’Anaël : alcool, drogue… mais cela ne changea rien à son désir, son besoin de la retrouver…

La piste s’arrêta brutalement. Il eut beau tout essayé, corruption, violence… personne ne semblait pouvoir lui dire où la femme qui occupait toutes ses pensées était passée. A regret il repartit à Paris…

Saint Pétersbourg – 1921

« Tu pars d’ici » ordonna d’une voix calme mais sans concession Morpheus. Il venait de bloquer l’avant-bras de l’homme qui s’apprêtait à frapper une jeune femme d’une petite trentaine d’années. Le russe, au physique impressionnant, regarda de haut le démon dont son apparence humaine était certaine plutôt confortable mais n’avait rien de comparable avec son adversaire, grand, au torse massif et aux épaules carrés.

Morpheus ne se laissa pas impressionné, il repoussa avec précision l’homme, et cette fois-ci lui tordit le bras. Sa victime ne put retenir un grognement de souffrance et plia sous la douleur. Il ne demanda pas son reste et quitta le parc sans demander son reste.

« Merci, merci beaucoup » Encore tremblante, l’inconnue le remercia plusieurs fois. Sans bavardage inutile, Morpheus lui conseilla de ne pas se promener seule, et la raccompagna jusqu’à une rue mieux éclairée et plus animée avant de la quitter. Ce soir, il n’était pas d’humeur à songer aux femmes… ou plutôt pas à leurs compagnies comme il pouvait s’en amuser régulièrement.

Cela faisait presque deux ans maintenant qu’il avait quitté temporairement les services de Marie de Luynes pour voyager à travers le monde. A nouveau, il était à la recherche d’Anael, ou plutôt il n’avait jamais vraiment abandonné sa quête. Mais maintenant il y consacrait tout son temps, mais sans plus de succès. Au fil des pays, européens ou plus exotiques, il avait découvert une autre réalité sur laquelle il avait fermé les yeux jusqu’à présent… Régulièrement il venait au secours de femmes bafouées. Bien sûr, il n’était pas un saint, mais sans commune mesure avec ce qu’il découvrait. Il changea alors ; sans pour autant s’empêcher d’entretenir une grande légèreté avec ses conquêtes régulières.

Après s’être assuré que l’inconnue était en sécurité, il reprit sa route en direction du repaire qu’il cherchait. Il longea l’un des nombreux canaux gelés de la ville avant de descendre les quelques marches pour rejoindre le bar qu’il cherchait. Comme souvent, il retrouva un petit groupe d’humains, de démons, de vampires pour entamer une longue nuit de poker accompagnée de vodka.
Sam 5 Nov - 18:37
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Anael
Ange déchu
Anael
1894

Déjà 20 longues années que Anaël vivait en Louisiane, en Nouvelle-Orléans et précisément au fin fond du Bayou. 20 ans qu'elle apprenait, ou réapprenait à vivre auprès d'une civilisation humaine. Elle apprit que pour vivre ici bas il fallait manger, boire, et que certaine chose était obligatoire. Elle apprit aussi tout les danger lié à ce monde, mais surtout elle découvrit que la différence était rarement bien vu. Elle fut récupérée quelques jours après sa déchéance par une dame âgé, jamais elle ne connu son nom, et ce n'était pas très important pour elle, cette dame la soignât, et prit grand soin d'elle. Depuis 20 ans, elle en apprit plus sur la vielle dame que sur elle même, c'était une sorcière vaudou d'un ordre très respecté de Louisiane. Elle fit découvrir cet art à Anaël qui en absorba chaque mots, chaque divinités.
Un jour alors que les deux jeunes femmes mangeaient, un groupe de sorciers vinrent déranger Rose et Anaël. Rose... Anaël appela cette femme ainsi car elle était une des rares à réussir à faire pousser ces fleurs au fond du Bayou. Donc un groupe vint les déranger durent leur repas par nécessité. Depuis quelques années la Louisiane était victime de mort étrange, douloureuse, longue, une maladie depuis longtemps disparu refaisait surface, et avec elle son géniteur. Le groupe d'homme masqué a donc fait appel à la communauté Vaudou de la Louisiane afin de combattre l'oiseau du Chaos, c'était le surnom qu'il lui avait trouver.  
C'était un majestueux aigle noir qui déambulait en Louisiane depuis quelques années, semant la mort de qui croisait son chemin.
Après plusieurs rituel afin de trouver l'oiseau du chaos, les résultat furent nul, il était impossible de trouver l'aigle. Pour beaucoup c'était un signe d’interférence, impossible de trouver un démon si un autre est dans les parages. Rose rentra chez et tentât de refaire ces rituels, mais ce qui en retomba la surpris, elle ne trouva pas l'aigle, mais la belle jeune fille qui dormait dans la chambre. Cependant au lieu de la dénoncé, elle l'aida à développer ces pouvoirs, lui appris à canaliser sa puissance et à aimer la vie. Anaël n'eut plus à se cacher, du moins plus devant Rose, elle se transformait à sa guise en animaux pouvant peupler le Bayou et ainsi passer inaperçue.

Puis un jour l'aigle traversa la Nouvelle-Orléans, la communauté tenta de le détruire mais en vain et Rose tomba soudainement malade. Anael, la soutenu temps qu'elle put, elle alla même chasser le démon responsable du fléau, mais quant elle tomba sur l'oiseau, elle tomba amoureuse de son plumage de nuit qui lui rappelait temps les beau yeux du démon dont elle était tomber amoureuse et ne put le tuer, au lieu de ça elle prit elle aussi la forme d'une aigle et suivie l'aigle noir sur une longue distance. Ce dernier ne lui fit rien, elle ne compris jamais pourquoi, puis à la mort de Rose elle assista à son enterrement et quitta la Louisiane.

***
1900

La vie était devenue plus rude pour Anaël depuis son départ de la Nouvelle-Orléans, mais d'un autre côté elle était libre. Dansant régulièrement nue au clair de lune, volant à travers le monde et les pays plus ou moins froid. Elle profitait de la vie pleinement, comme Rose lui avait apprit. Elle gagnait un peut d'argent grâce à divers petit larcins comme le vol, l'escroquerie ou même le meurtre sur commande. Avec tout ça elle arriva finalement à New-York un soir d'été, cette ville semblait si loin de ce qu'elle avait connu par le passé, mais elle s'y sentait bien. Elle gagnait même beaucoup d'argent que nul par ailleurs.
Puis durent les années 40, un soir, elle rencontra un homme dans un bar qui racontait que ici, à New-York il y avait une mafia, et que leur chef était un des démons les plus riche du pays. Il n'en fallu pas plus à Anaël qui sauta sur l'occasion trop belle. Elle monta une escroquerie contre cette personne, qui marcha plus que bien, elle en récupéra plus de 1000$, ce qui était un affaire en or, enfin, si on en oubliait les hommes de mains. Elle n'eut pas l'intelligence de taire de méfait et la traque débuta. Asag envoya homme, femme, démon, sorciers pour la tuer et récupérer ces biens, mais rien n'y fit, la belle les élimina tous un par un, ou deux par deux, peut importe leurs nombres croissant. Elle se doutait que ça ne devait pas plaire au mafieux, mais elle n'allait pas se laisser tuer aussi facilement. La traque dura plus de dix ans, sans relâche et sans se fatiguer elle tua tout ceux qui tentèrent de la détruire, mais un soir celui face à qui elle se trouvait ne fut nul autre personne que la chef lui même. L'ange fût moins hardi sur le coup, il en imposait, mais elle ne lâchât rien non plus, prête à en découdre et à le tuer ou se faire tuer s'il le fallait. Mais alors qu'elle lui fonça dessus, il la stoppa très facilement et l'envoya voler contre la mur le plus proche, sur les nerfs Anaël se transforma en ange, chose qui ne lui était jamais arrivé depuis sa déchéance, le combat fut ride pour tout les deux, mais elle sentait bien que le démon se jouait d'elle. Au bout d'un moment, il l’arrêta, lui annonça qu'elle se défendait bien, et que, contrairement à ce qu'elle pensait, il lui proposait une échappatoire. Vivre... Vivre riche, avec un emploi, capable de faire ce qu'elle aimait, mais tout en étant à son service. Voyant l'homme très sérieux, et elle en était sur capable de la briser en un claquement de doigt, elle acceptât sans condition. Elle pourrait enfin se poser, avoir une vie quelques plus normale. Chose qu'elle avait toujours voulu, sans jamais le dire, c'était comme s'il avait lut en elle.
Mer 16 Nov - 1:29
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Blanche Dubois
Démon
Blanche Dubois
Nashville, 1979


New York? T’es sérieuse? Tu m’annonces ça comme ça!

Josie regardait son amie, sous le choc. Assise sur le vieux divan, Blanche accordait tranquillement sa guitare, prenant soin d’éviter le regard de la jeune femme.

Merde Blanche! Dis quelque chose!

Quoi ce que tu veux que je dise, Jose?

Commence déjà par pourquoi. Et s’il te plaît, lâche ta guitare et regarde-moi.

Blanche rangea son instrument et posa sur son amie un regard navré. Comment pouvait-elle lui avouer qu’elle n’était pas réellement humaine, qu’elle avait joué un rôle durant près de dix ans? Elle ne pouvait rester plus longtemps parmi les humains à Nashville. On remarquerait que le temps glissait sur elle sans l’entamer, d’autant plus que sa renommée en tant que musicienne attirait l’attention.

J’ai besoin de donner un autre tournant à ma vie, se contenta-t-elle d’expliquer.

Bullshit! Je croyais que c’était la musique qui t’intéressait. T’as quitté la Louisiane pour ça, non?

J’crois que ça connaît le country, à New York.

Pas comme ici. Et New York…. C’est loin….

Blanche remarqua que Josie était au bord des larmes. Un sourire attendri étira ses lèvres.

Viens t’asseoir, lui dit-elle doucement.

La jeune femme sembla hésiter un moment avant d’obtempérer, un peu honteuse de laisser paraître son chagrin. Blanche la prit dans ses bras. Elle-même avait les yeux embués.

Tu te rappelles quand on s’est rencontrées? lui demanda Josie en essayant de masquer ses sanglots. Tu jouais dans la rue et t’avais pas de place où vivre. Maintenant, tu vas affronter la grande ville toute seule. Promets-moi de pas la laisser te bouffer, OK?

T’inquiète pas pour moi, j’sais me défendre, répondit Blanche en déposant un baiser sur le front de son amie. Le silence s’installa entre les deux femmes. La démone caressait distraitement les cheveux de Josie. Leur relation, basée sur ses propres mensonges, était ce qu’elle avait vécu de plus vrai après Mano. Et voilà qu’elle partait, par crainte que son amie ne puisse entendre la vérité. Parce qu’elle-même ne l’acceptait pas. Le souffle lent et régulier de la jeune femme lui indiqua qu’elle s’était endormie. Blanche se dégagea doucement, prenant soin de ne pas la réveiller et la recouvrit d’une couverture.

Tu vas me manquer, murmura la démone en baisant une dernière fois son visage.

Tu vas revenir me voir de temps en temps? demanda la voix ensommeillée de Josie.

Oui, bien sûr, répondit Blanche, incertaine que ce qu’elle disait relevât de la vérité ou du mensonge.



New York, 1983


Il y avait un peu plus de trois ans que Blanche était à New York. Elle avait toujours de la difficulté à s’habituer à la métropole, à ses hivers froids et à ses gens plus froids encore. Le peu de chaleur qu’elle parvenait à trouver était entre les bras d’un amant de passage, un homme qui faisait bien l’amour mais qui ne restait jamais dormir. Le Sud lui manquait et Josie plus encore. La grande ville offrait toutefois l’avantage de l’anonymat. Blanche avait repris ses activités de mercenaire à plein temps, travaillant pour la bourse la plus lourde. La démone avait toujours été douée, traquant ses proies rapidement et les abattant d’un tir précis et fatal. Ses différents employeurs s’étaient montrés satisfaits de son travail. Toutefois, Blanche se savait traquée. Elle avait laissé de nombreux cadavres derrière elle, sans compter que son manque de fidélité n’était pas sans déplaire. Malgré qu’elle eût redoublé de prudence, elle se fit prendre.

Un soir, elle rentra chez elle tard et passablement ivre après s’être produite dans un minable petit bar country du Bronx. Deux démons avaient pénétré chez elle. Ils la battirent jusqu’à ce qu’elle perdît conscience. Ils la frappèrent encore un peu, après. Ils l’auraient certainement tuée si leur patron n’avait pas tenu à s’entretenir avec elle.

Blanche s’éveilla péniblement. Un goût âcre de sang envahissait sa bouche et chaque parcelle de son corps était atrocement douloureuse. Elle ouvrit les yeux, mais sa vision encore floue l’empêchait de distinguer quoi que ce fût. La voix douce d’un homme lui parvint alors. La démone mit un temps avant de percevoir les paroles. Elle leva lourdement la tête, tenta un mouvement. C’est avec horreur qu’elle réalisa qu’elle était ligotée à une chaise. Elle voulut s’insurger, mais fut saisie d’une violente toux. Du sang éclaboussa ses lèvres. Elle aurait voulu de l’air.

— Je suis navré de cette situation, dit l’homme en s’agenouillant près d’elle. Ignorant son mouvement de recul, il nettoya le sang sur son visage avec son mouchoir. J’avais ordonné à mes hommes de t’amener à moi, mais il semble qu’ils aient exagéré.

Blanche le dévisagea. Il paraissait vieux. Cheveux poivre et sel. Des rides sillonnaient son visage rasé de près. Ses yeux perçants, marrons comme du velours, semblaient scruter son âme. Ses lèvres minces ne souriaient pas.

Quoi ce que vous voulez? articula faiblement Blanche.

L’homme se leva lentement, comme si le temps lui appartenait.

Toi.

Blanche le regarda sans comprendre. Elle vit l’homme se diriger vers un massif bureau. Il se retourna vers elle, une plume noire entre les doigts. La démone la reconnut aussitôt.

C’est à moi.

Plus maintenant, répondit posément le vieil homme en caressant délicatement la plume. Elle m’appartient, tout comme toi si tu décides de travailler pour moi.

Et si j’refuse?

Je suis certain qu’Ivan et Drago se feront un plaisir de terminer ce qu’ils ont commencé.

Blanche sentit un mouvement derrière elle et sut qu’il s’agissait des deux démons qui l’avaient si sauvagement battue. La jeune femme défia l’homme du regard. Une ombre de sourire vola sur les lèvres de ce dernier. Tout en faisant les cent pas dans la pièce, il l’informa qu’on le nommait Asag et qu’il était le chef d’une puissante organisation criminelle démoniaque. Son travail ne serait pas différent de ce qu’elle faisait présentement. Elle serait toujours mercenaire, mais la sienne seulement. Elle lui devrait fidélité et obéissance, en échange de quoi il veillerait à ses besoins et à sa sécurité.

Blanche laissa sa tête retomber. Elle ne souhaitait nullement être exclusive à ce vieux démon. Toutefois, mourir n’était pas une option. Elle avait soif de vie, Blanche, et de liberté plus encore. Elle arriverait peut-être à la négocier. Ou encore à s’enfuir. Elle accepta la proposition de l’homme à contrecœur.

Je savais que je ne faisais pas erreur en te sollicitant, Plume, répondit Asag d’un ton satisfait.

C’est Blanche, mon nom.

Plus maintenant. Rappelle-toi, tu m’appartiens. Ne l’oublie plus.

La jeune femme sentit la haine lui monter à la gorge alors que l’Autre s’insurgeait dans son esprit. Elle aurait voulu blesser cet homme, lui ôter cet air calme et autoritaire. Qu’il souffre. Qu’il hurle et qu’il implore, à genoux dans son sang et sa merde.

Asag soutint sans difficulté le regard meurtrier de la jeune femme. Il se pencha à sa hauteur. Blanche crut distinguer une lueur étrangement fascinée au fond de ses yeux fauves. Lorsqu’il s’adressa à elle, sa voix n’était plus qu’un murmure.

Ivan t’escortera chez toi. Je te laisse cinq jours pour récupérer de tes blessures. Ne t’avise surtout pas de tenter de m’échapper. Je te retrouverai et je m’assurerai que tu ne déploies plus jamais tes ailes.

Il déposa un baiser sur son front avant de se relever. Blanche frissonna. Il s’agissait d’une promesse et non d’une simple menace. La jeune femme sentit qu’on la détachait et qu’on la soutenait. Elle jeta un dernier regard à l’homme qui serait son patron, s’accrochant de toutes ses forces à une illusion d’espoir.

Blanche passa les cinq jours suivants dans sa chambre. Elle pleura un peu et but beaucoup. La démone ne voulait pas songer à ses chaînes ni au fait que sa vie ne lui appartenait plus. Dès son premier contrat, elle fut jumelée à une collègue, Anael. Les deux femmes se lièrent d’amitié très rapidement et devinrent inséparables, autant au travail qu’à l’extérieur. Leur soif de vivre et de s’amuser était ce qui les rapprochait. Grâce à Anael, Blanche apprit à apprécier New York et à se laisser apprivoiser par la ville. Elle ne se sentait plus aussi seule et le Sud lui manquait de moins en moins. L’impudente impulsivité de son amie les entraînait souvent dans de folles aventures dont elles ressortaient toujours – parfois de justesse – avec le sourire aux lèvres et le rire à l’âme.  Les deux femmes partageaient également le même lieu d’origine, la Louisiane, et projetaient souvent de s’y rendre.  

Aux côtés de son amie, Blanche parvint à se faire un nom au sein du crime organisé, ce qui lui permit de gagner la confiance d’Asag. Sa relation avec son patron s’améliora grandement. Il lui semblait qu’un lien particulier s’était établi entre eux. Elle en était venue à respecter le vieux démon pour ses idées et pour sa puissante influence. La jeune femme était reconnaissante de sa générosité. Tel que promis, il veillait à ses modestes besoins et à sa sécurité, et lui accordait même quelques moments de liberté. Blanche avait l’impression de flotter dans une bulle de bonheur que rien ne pourrait jamais éclater. Elle profitait de chaque jour avec une insouciance toute naïve, alternant le meurtre et la musique.
Mer 18 Jan - 4:12
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Morpheus
Démon
Morpheus
15 juin 1988, Paris :

Dos au mur, en retrait d’une table particulièrement bien garnie, Morpheus observait immobile ce qui se jouait. Il était de plus en plus rare que Marie De Luynes reçoive autant de ses homologues… Elle avait beau tout faire pour donner le change, lui comme ses autres « hommes » ou plutôt « démons » de main savaient bien que son influence était réduite, et cela ne faisait qu’empirer alors qu’une nouvelle mafia provenant du Sud et plus particulièrement de Marseille se développait. Certains démons avaient d’ailleurs quitté le navire, et en personne particulièrement loyale, Morpheus avait exécuté ces traitres, d’anciens collègues, amis peut-être, sans une seconde d’hésitation.

Il connaissait certains des invités, notamment Alexeï Lavrov, qui, comme la sonorité de son nom le laissait deviner, représentait la mafia russe et plus largement des pays de l’est. Il avait déjà croisé Pablo Herandez, un démon couvert de tatouages plus étranges les uns que les autres, il venait de l’autre côté du monde, d’Argentine plus précisément…

Sa maîtresse menait la conversation, dans un anglais tinté d’un fort accent français qu’elle revendiquait. Même si il avait ce don pour rester transparent pendant ce type de rencontre, il ne perdait pas une miette des échanges, cela pourrait s’avérer utile pour veiller aux intérêts de Marie de Lyunes. Cette dernière semblait avoir des difficultés à rassembler autour de son projet les hommes et démons attablés à ses côtés. Elle essayait de les rallier à sa cause, qu’ils prennent partis en sa faveur contre ce nouveau mafieux de Marseille. Il savait qu’elle avait besoin de plus d’hommes, plus d’argent pour y parvenir.

Son regard attentif perçu subitement quelque chose qui n’était pas normal. Lavrov venait de se pencher habillement vers son voisin, un américain en pleine discussion avec un autre invité. Morpheus comprit qu’il venait de verser quelque chose dans le verre de ce démon à l’apparence humaine. La petite soixantaine, les cheveux grisonnants, cet Asag avait un air sage qui inspirait un certain respect, ce qui n’était pas habituel chez Morpheus plutôt indifférent d’ordinaire.

Tout en veillant discrètement à ce que l’invité de sa maîtresse ne touche pas au verre, il se rapproche de Marie de Lyunes et lui glissa quelques mots à son oreille, puis reparti à sa place.

« Je vous propose de porter un toast » décida subitement l’hôtesse des lieux. Les conversations s’interrompirent, chacun prit le verre qui se tenait devant lui. «Je vous remercie tous d’être venu, et pour célébrer cette rencontre, je vous propose de respecter une très ancienne coutume française qui veux que chacun passe son verre à son voisin de droite, et celui-ci en boira son contenu en guise de signe de fraternité »

Un peu surpris, chacun s’exécuta… à l’exception de Lavrov qui porta tout juste le verre à ses lèvres. Quelques minutes plus tard, il recommença mais laissa échapper son verre qui se renversa à la fois sur la table et sur lui-même. Il en profita pour s’éclipser en direction des toilettes. Morpheus le suivit, et avec brutalité l’intercepta pour l’amener dans une pièce éloignée qu’il avait l’habitude d’utiliser pour des interrogatoires. Après plusieurs coups suffisants pour l’assommer sans le rendre inconscient pour autant, il l’attacha par les mains contre un mur. Après avoir passé une nouvelle chemise immaculée, il remonta ensuite dans la salle de repas. Lavrov était maintenant à disposition de sa maîtresse…
Mar 21 Fév - 19:03
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Anael
Ange déchu
Anael
1988

88 années qu'Anaël était au service d'Asag et de la mafia démoniaque. Jamais elle n'aurait cru que ça durerais aussi longtemps. Mais elle n'avait pas vu le temps passer. Même si les relations en elle et l'ancien n'était pas des plus simple et même si elle se retrouvait régulièrement avec les colères d'Asag sur le dos, ce travail lui plaisait. Surtout depuis 5 ans... Depuis l'arrivé de l'oiseau... Celui de Plume... Un magnifique Oiseau Noir... Comme celui qui lui a changer la vie pour toujours. Au début elle ne savait pas trop si elle devait l'aimer ou la haïr... Mais l'aimer était beaucoup plus facile, trop même. Elle était arrivé si naïve, si triste, sans réelle vie... Mais maintenant elles s’entendaient comme des sœurs. Anaël avait déjà eue beaucoup de frère et sœur au "paradis" mais jamais ils n'avaient eue autant de complicité. Avec Blanche c'était différant, Anaël avait l'impression de lui apprendre à vivre, comme la vieille dame l'avait fait pour elle.

Un beau jour de 1989, les deux jeunes femmes, sous l’influence d'Anael, prirent la décision de rentrer dans la bureau où Asag gardait tout ces contrats, elles en prirent un et choisir de le mener à terme. Elles en avaient assez des petits larcins, des contrats peu coûteux. Après toutes ces années au service de la mafia, elles étaient sur qu'elles pourraient mener à bien une mission plus importante. Elles partirent, menèrent leur enquête durent plusieurs jours. Mais arriver devant la créature à éliminer, ce dernier s'attendait à leur venu, Blanche se prit plusieurs coup qui la fit perdre connaissance et, la laissant pour morte, ils tuèrent Anael d'une balle en pleine tête, une exécution parfaite, la déchu mourut avec pour dernière image, celle de sa meilleure amie étendu, morte sur le sol.

Puis longtemps après, en 2016, un soir de lune noir ont l’arrachât de force aux monde de tourment dans lequel elle était depuis toutes ces années. Arracher à cette dimension démoniaque, elle se sentait changer, plus dangereuse. Quant elle ouvrit les yeux elle trouva au-dessus de son visage embrumer celui d'Asag, sans une ride de plus. Elle prit peur, sur qu'il allait se venger pour la mort de Blanche, la déchu fondit en larme, s'excusant pour ça mort. Le démon la regarda avec froideur, comme s'il n'avait pas eue le choix de la ramener puis il lui expliqua sans préambule pourquoi il l'avait fait. Blanche était toujours vivante, la nouvelle fit s’asseoir Anael, près tomber dans les pommes mais elle se ressaisit, il lui expliqua que depuis son retour du Chili, Plume avait changer, il avait peur pour elle, pour sa vie, et il n'arrivait pas à la résonner. Il accepta à contre cœur d'admettre que la déchu était sûrement la seule à pouvoir la sauver. Sous les ordres d'Asag, Anaël suivie discrètement Blanche avec beaucoup de mal, l'envie de la serrer dans ces bras était insoutenable, mais le jour ou ça arriva, ce n'était pas réellement pour la meilleure des raisons.
Un soir Blanche menait à terme un contrat comme souvent, trop souvent, mais ce jour la, elle fut blesser, et Anael dut la transporter en vitesse chez Asag, elle retira son collier, au risque de se faire repérer par les habitant de la ville, elle prit la forme de l'ange qu'elle avait été et pris Blanche dans ces bras. Puis au lieu de rester au chevet de son amie, elle repartie sur les lieux de son contrat et tua le démon coupable de la blessure de son amie. Prenant littéralement son pied à le torturer. Ce qui jamais ne l'avait réellement attiré. Depuis elle est l'ombre de Blanche, devant la suivre le plus possible, devant la protéger d'elle même, c'était sa punition pour l'avoir incité à faire cette mission, quelques années plutôt.

Aujourd'hui elle retrouve Blanche à Los Angeles, avec ce blond platine et cette ville dirigé par des hommes pire que la mafia elle même. Mais pour la jeune femme s'en ai finit de la discrétion, elle veut retrouver son amie et tempi des foudres d'Asag, même s'il lui a permit de pouvoir maîtriser sa par angélique grâce à ce collier, elle n'en pouvait plus de suivre Blanche sans que cette dernière sache qu'elle était là, tout près d'elle depuis presque une année complète.
Mar 12 Déc - 3:12
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